dimanche 22 novembre 2009

Le 5 à 7 des carrières du Collège Héritage

J’ai eu l’occasion d’assister au 5 à 7 des carrières du Collège Héritage cette semaine. J’ai eu la chance de pouvoir rencontrer 3 personnes qui nous ont présenté leur métier.


Pour commencer, j’ai pu assister la conférence d’un pharmacien. Un métier qui est bien plus intéressant que ce que je m’imaginais. La deuxième présentation à laquelle j’ai assisté est celle d’un avocat. Malgré que je n’ai pas vraiment d’intérêt pour ce métier, j’ai appris qu’un avocat ne se résumait pas à quelqu’un qui fait de la plaidoirie et la formation en droit ouvre bien des portes (politique, publicité, etc.). Finalement, la dernière conférence à laquelle j’étais présent était celle d’une optométriste de Châteauguay, malheureusement je suis sorti de cette conférence en ayant moins d’intérêt pour ce métier que je croyais plus diversifié, plus amusant.
L’atelier qui m’a plu le plus plu était celui du pharmacien. C’est celui-là qui m’a le plus plu, car ce métier s’est révélé beaucoup plus intéressant et en même temps beaucoup plus complexe que ce que je croyais. C’est un métier beaucoup plus varié qu’il n’y parait et c’est un des aspects qui m’a beaucoup intéressé. Je suis quelqu’un qui n’aime pas toujours faire exactement la même chose, j’aime être en contact avec les gens aussi. J’aime le fait que la formation de pharmacien nous permet de faire à peu près tout ce que l’on veut dans ce domaine (recherche, enseignement, vente, inspection, etc.).
Par contre, je ne crois pas que c’est une option envisageable pour mon avenir, le fait que le programme soit très contingenté et difficile m’a un peu rebuté.


L’événement m’a bien plu et était intéressant. Je n’ai pas découvert le métier de mes rêves dans ces conférences, mais j’ai pu changer mon opinion sur certaines professions. C’est une expérience que je souhaiterais revivre.

vendredi 23 octobre 2009

Critique du film 5150 Rue des Ormes


-Résumé:
C'est l'histoire de Yannick, un jeune qui vient tout juste de déménager et qui décide d'aller explorer la ville. Au bout d'une rue bien ordinaire, il fait une chute a vélo qui scellera son destin. Son vélo est rendu inutilisable par la chute, il décide alors d'aller demander de l'aide à une maison: le 5150, Rue des Ormes. L'homme de la maison lui offre d'entrer appeler un taxi, après une longue hésitation qui suscite la curiosité de Yannick. Pendant que l'homme appelle un taxi, Yannick entend des bruits bizarres provenant d'en haut et décide d'aller voir ce qui s'y passe, il découvre alors un homme mutilé, sur le bord de mourir. Il a vu ce qu'il n'aurait pas dû voir et pour cette raison il ne pourra pas s'en aller.



-Mon avis:
Premièrement, je recommande fortement à tout le monde de lire le livre avant de regarder ce film, vous êtes prévenus! Aussi, je dois dire que même si le film m'a beaucoup plu, le livre reste beaucoup plus accrocheur. C'est un très bon thriller québécois, le jeu des acteurs( tels que Normand D'Amour, Sonia Vachon, Mylène St-Sauveur et Marc-André Grondin) est tout à fait incroyable. Le seul point négatif que je peux reprocher au film c'est de carrément oublier toute l'histoire alternative de Michelle, l'adolescente de la famille. À part cela, le film reste très proche du roman, ce qui est une très bonne chose. Je recommande avant tout la lecture du roman de Patrick Sénécal, mais le film 5150, Rue des Ormes vaut définitivement le détour.

-Ma note:
4.3 étoiles sur 5.

Critique du roman Une fêlure au flanc du monde


Que dire de ce roman? Premièrement, il est excellent!

-Résumé:
Hubert, un père divorcé , cherche un sens à sa vie. Il se joint à un groupe qui lui propose la vérité sur la vie. Il y trouve un maître à penser qui le fascine et l'inquiète. On dit qu'il détient le secret d'un redoutable pouvoir. L'histoire de Malick, un jeune magicien auto-proclamé, se mêle peu à peu à celle d’Hubert. Ce groupe, Malick l'a déjà affronté auparavant. Bien malgré eux, Malick et Hubert seront rattrapés par leur passé.

-Mon avis:
Éric Gauthier, qui en est à son premier roman a un talent certain comme conteur. Il parvient facilement a nous faire embarquer dans son idée d'un Québec ou la magie et le surnaturel sont très présents. C'est un roman très drôle, il mélange bien l'humour à l'action et au suspense. De plus, sur les 500 quelques pages que fait le roman, il n'y a pas de temps mort. On est pris dans ce livre du début à la fin, comme dans un piège. Une lecture passionnante que je recommande à tous, sans exceptions.



Note attribuée : 5 étoiles sur 5.

Une fin renouvellée pour la nouvelle Dans le noir


< <[..] Faisant figure d'assassin aux yeux de tout tribunal impartial.> >

Mais en fait, je n'étais pas l'assassin de Miriam. Cette femme portait un chagrin que rien ne pouvait soigner, celui d'avoir tragiquement perdu ceux qu'elle aimait. Son mari Jacques, son fils John et sa fille Ariel. Tout les trois morts dans un accident de voiture pour le moins violent et cruel. Ils étaient morts quand leur voiture avait traversé les garde-fous sur le bord de la rivière, ils n'ont jamais pu sortir a temps de la voiture pour échapper à la noyade. C'est ce qui hanta Miriam jusqu'à sa triste fin, cette douleur qu'elle n'aura finalement jamais pu vaincre. Elle avait succombé à la tristesse. Par respect pour tout ce qu'elle avait fait pour moi, je m'était convaincu à garder sa réputation intacte, même au prix de ma vie.

Citation de la nouvelle Mollusques , vers, échinodermes, coelentérés et infusoires


- Je n'avais pas peur, je ne portais plus ni peur ni envie. Il y avait le vide en moi.

Il m'évoque une certaine sérénité, un calme absolu. Aussi, je trouve simplement ce passage du texte très beau, beau à entendre et à imaginer. L'émotion est très forte dans cette phrase, on la ressent pleinement en lisant la nouvelle.

- J'étais resté un moment immobile à essayer de comprendre pourquoi je n'avais pas envie de pleurer.

J'ai cité ce passage, car il m'a beaucoup touché. il me rappelle que j'ai vécu exactement la même chose lors de la mort de mon grand-père. C'est surement le passage qui m'a le plus touché dans tout le recueil de textes.

Recueil de mots nouveaux dans la nouvelle alexandrie, Alexandrie



Ocre: "entouré par des remparts de brique ocre"
-couleur brun jaune ou brun rouge
Exemple: Cette muraille, faite de pierre ocre, semble délabrée.

Embrouillamini: "plus ou moins compréhensible dans cet embrouillamini linguistique"
-désordre, confusion, qui empêche le jugement
Exemple: Les cris qui fusaient de toutes parts finirent par causer un grand embrouillamini.

consonances:" les consonances ne rappelaient plus rien aux oreilles de monsieur Gorde"
-proximité de deux sons pouvant amener leur confusion
Exemple: Les différences dans les consonances de ces langues sont minimes.

Caravansérail: "une Alexandrie tenant davantage du caravansérail que de la ville impériale"
-auberge pour les caravanes, en Orient
Exemple: Les voyageurs firent une halte dans le caravansérail.

Description du personnage de Jean-François migneault dans la nouvelle Le père de son fils


Jean-François Migneault est un homme, d'au moins une quarantaine d'années, si ce n'est plus. Il a des cheveux qui commencent à grisonner, il a bon gout pour s'habiller. Il est le père d'un adolescent assez désespérant, mais il est lui-même assez naïf pour embarquer dans les mensonges de son fils et vouloir y croire. Il se dit toujours que la prochaine fois il sera dur, mais a chaque fois il succombe. Il tente d'être le père qu'il n'a jamais eu. Il est un homme important dans la société, puisqu'il est le ministre de l'éducation. C'est un homme qui soigne beaucoup son image publique, il accorde beaucoup d'importance à l'opinion que les autres ont sur lui, principalement à cause de la fonction qu'il occupe.

Résumé de la nouvelle Ça n'avait aucun sens


C'est l'histoire d'une jeune femme nommée Alice qui est enceinte et qui n'en fait qu' à sa tête. Elle avait tout prévu pour son enfant quand il serait né, mais elle n'avait pas prévu sa naissance elle -même. Alors qu'elle vient de se rendre a Montréal pour rencontrer sa directrice d'édition, elle sent qu'elle vient de perdre les eaux. Puis on la conduit a l'hôpital et les infirmières et médecins lui posent plein de question sur son état. Elle doit attendre très longtemps avant que le médecin arrive enfin et elle apprend qu'il n'est pas venu avant car il regardait le hockey! Puis celui-ci commence à parler de la partie avec son collègue. Enfin, elle donne naissance a un beau petit garçon et le médecin lui explique qu'elle a des déchirures malgré l'épisiotomie et qu'il doit lui faire des points. Alors elle lui demande comment cela s'annonce et le docteur lui répond : < < Très bien, les Canadiens passent en finale. > >

Décidément, cela n'avait aucun sens!